François POMPON (1835-1953)

Lot 11
Aller au lot
Estimation :
30000 - 40000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 27 000EUR
François POMPON (1835-1953)
Pintade, 1924 Bronze à patine noire mordorée, signé sur la terrasse et numéroté 17. 4 Cire perdue de A.A. HEBRARD. Porte une étiquette ancienne 3798 au revers. 21x 22 x 12 cm Provenance: Collection particulière, Paris L'année 1905 marque un tournant dans la carrière artistique de François Pompon. Effectivement, c'est l'année où il cesse le portrait pour se consacrer aux figures animalières. Par son travail du lisse, du poli du bronze, il ne cherche pas à copier fidèlement le sujet choisi mais plutôt à en saisir le mouvement, c'est d'ailleurs ce qu'il confirme: «Je ne saurais étudier un animal au repos». Cette étude s'effectue suivant un jeu de lumière qui sera l'une de ses recherches principales. «[...] il exaltera le lyrisme de la lumière dans le poli des surfaces. Apercevant sur la route une jeune oie, Pompon voudra mimer une blancheur que la sculpture apprise est impuissante à exprimer. «L'oeuvre de François Pompon évolue dans une quête de pureté de la ligne afin d'offrir au regard «une sculpture sans trou, ni ombre», un glissement doux bercé par la lumière. Les étapes de son travail suivent une progression par la négative, la suppression de la matière. Ce que Bruno Foucart nomme «le travail fondamental, qui est la réduction des accidents, le passage des apparences à l'essence, du nature au non-nature comme aurait dit Gauguin ou, mieux que nature, à la Nature.» L'objet de sa sculpture est d'abord travaillé en détails. La matière est ensuite retirée peu à peu pour que ne soit conservé «que ce qui est indispensable.» ? BENEZIT E., Dictionnaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Paris, Éditions Gründ, 1999, tome 11, p123. ? FOUCART Bruno, «François Pompon, le retour du lisse»
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue